Je remercie Bruno Dinant de sa confiance et de l’envoi de son premier roman, d’autant que c’est un vrai coup de coeur pour moi !
Au départ, ce n’est pas évident. Comment Rafaelo peut-il avoir une once de confiance dans cette allumeuse de Davina, me dis-je… Elle ne me plaît pas du tout, mais lui, alors, qu’est-ce qu’il est c… Je rumine jusque la page 24 en me disant que ce n’est pas possible…
Mais, à la page 25, mon visage s’illumine et me voilà embarquée jusqu’à la dernière page alors que la nuit est tombée depuis un certain temps.
Les 24 premières pages ne laissent pas présager de la suite et c’est parfait. Je suis sous tension jusqu’au moment d’aborder l’épilogue. Je sens où celui-ci va m’emmener. Et je me m’étais pas trompée… s’il n’y avait eu ces trois derniers paragraphes qui clôturent ce roman !
Au-delà du côté palpitant de ce roman (au premier degré aussi : houlala, mon pauvre coeur), j’en ai adoré l’humour. Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous partager une citation:
« J’ai dû faire un bond de deux mètres. Je lève la tête. J’aurais dû m’y attendre. Ça ne peut être qu’elle : madame Piquedouille, ma voisine, et sa voix criarde si reconnaissable. Mais ce qui me surprend le plus, c’est de voir passer sa tête grisonnante au-dessus de ma haie qui fait au moins deux mètres de haut.«
Je me réjouis que l’auteur ait prévu une trilogie et que le deuxième tome ait déjà été publié.
Chapeau, Monsieur Dinant ! Michel Bussi a intérêt à s’appliquer s’il veut rester dans la course !